Portage de repas : Charte qualité FESP, les dirigeants FESP s’engagent
La FESP a élaboré une charte portage de repas illustrant les engagements pris en termes de qualité par les chefs d’entreprises concernés
Brice Alzon, président de la Fédération des entreprises de service à la personne (FESP), exprime son désaccord avec les critiques formulées à l'encontre du secteur, tout en soulignant l'importance des entrepreneurs qui y œuvrent.
La FESP a participé au séminaire organisé par la Direction Générale des Entreprises (DGE) sur le thème : « Services à la personne : les enjeux du soutien public, les défis du secteur. »
Nous vous partageons un extrait de la table ronde réunissant des experts et décideurs engagés :
Dans cette intervention, Brice Alzon rappelle avec force que les services à la personne ne peuvent être réduits à un seul modèle : ils représentent une pluralité de métiers, de besoins et de modes d’intervention – mandataire, prestataire ou emploi direct – qui doivent tous être défendus avec équité.
Brice Alzon a insisté sur le fait que le secteur des services à la personne doit être considéré comme un ensemble de 26 métiers distincts, et non comme un simple service. Il a mentionné que la loi Borloo a été cruciale pour la création d’entrepreneurs dans ce secteur, permettant à de nombreuses entreprises de se développer. Il a également évoqué la nécessité de reconnaître les divers modes d’exercice dans le secteur, y compris le prestataire, le mandataire et la mise à disposition.
La loi Borloo a permis la structuration du secteur et a favorisé l’émergence d’entreprises comme « Les Petits Fils » et « WeCare », qui ont professionnalisé les services à la personne. Brice Alzon a souligné que sans cette loi, de nombreux entrepreneurs présents dans la salle n’existeraient pas aujourd’hui. Il a mis en avant l’importance de maintenir cet équilibre entre les différents modes d’exercice pour garantir la pérennité du secteur.
Brice Alzon a contesté l’idée que les services à la personne sont uniquement accessibles aux familles riches, en présentant des données sur l’augmentation des coûts. Il a expliqué que l’augmentation de 34% des coûts en 2017 était un rééquilibrage nécessaire pour permettre à un plus grand nombre de familles d’accéder à ces services. Le crédit d’impôt a été mis en avant comme un outil essentiel pour aider les familles, en particulier celles du troisième décile, à bénéficier de ces services.
Brice Alzon a exprimé son inquiétude face aux discours négatifs sur le secteur, qui pourraient nuire à la dynamique entrepreneuriale. Il a averti que si cette dynamique était compromise, cela pourrait entraîner un retour au travail non déclaré, ce qui aurait des conséquences financières négatives pour l’État et les familles. Il a appelé à une prise de conscience collective sur l’importance de soutenir les entreprises du secteur pour garantir leur développement et leur contribution à l’économie.
En conclusion, Brice Alzon a plaidé pour une reconnaissance et un soutien accrus du secteur des services à la personne, en soulignant son rôle crucial dans l’économie et le bien-être des familles. Il a insisté sur la nécessité de maintenir une dynamique entrepreneuriale pour éviter des conséquences néfastes sur l’emploi et les finances publiques.