Virus Mpox : « Questions/Réponses » et recommandations du Ministère du Travail et de la Santé
Le virus Mpox est une maladie infectieuse, qui se caractérise notamment par une éruption cutanée qui peut être isolée ou précédée ou accompagnée d’un…
Le dispositif d’avance immédiate du Crédit d’impôt (Avim), inventé et co construit par la FESP et les pouvoirs publics, permet depuis 2022 aux consommateurs de services à la personne de bénéficier immédiatement de leur crédit d’impôt sans attendre l’année suivante pour le remboursement et ainsi ne payer que 50% du coût de la prestation
Comme échangé en 2023 lors des différentes commissions métiers de la FESP, et à la suite de constats par les services de Bercy de fraudes à l’Avim, des travaux ont été initiés avec le gouvernement pour sécuriser dans le Projet de loi de finances (PLF) pour 2024 le dispositif de l’Avim et en particulier pour les structures qui appliquent le système d’acompte (paiement direct du client). Le PLF a prévu à ce titre des mesures d’encadrement et de contrôle du dispositif qui ont été précisées par décret.
En effet, le décret n° 2024-1161 du 4 décembre 2024 est venu encadrer et préciser les obligations des entreprises de services à la personne et des consommateurs concernant les pièces justificatives, les garanties financières et les procédures d’exclusion ou de suspension du dispositif. Les différents dispositifs décrits ci-après ont été mis en place.
Les structures de SAP doivent fournir annuellement les documents suivants pour attester de leur conformité :
Ces pièces doivent être présentées annuellement à l’URSSAF et à tout moment sur demande des organismes compétents, dans un délai de 30 jours.
En outre, les structures de SAP qui souhaitent appliquer l’Avim doivent fournir une attestation
de garanties financières dans les situations suivantes :
Le montant minimum de la garantie financière dans le cadre du montant annuel des prestations est le suivant :
En cas d’utilisation du système d’acompte par l’entreprise, et si l’entreprise effectue un montant annuel de prestations inférieur à 200 000 €, le montant minimum devra être de 15 000 €.
Cette attestation doit être émise par un établissement de crédit, une société de financement ou une entreprise d’assurance agréée, et préciser :
En cas de cessation de la garantie, le garant doit en informer sans délai l’organisme compétent, entraînant l’exclusion de l’entreprise du dispositif jusqu’à la fourniture d’une nouvelle attestation conforme.
Les procédures d’exclusion ou de suspension du dispositif dématérialisé peuvent notamment être engagées dans les situations suivantes :
En cas de manquement, le directeur de l’organisme compétent (URSSAF) notifie à l’entreprise concernée, par voie électronique ou tout autre moyen conférant date certaine, la décision de suspension ou d’exclusion. Cette notification précise :
La durée de la suspension peut varier en fonction de la gravité du manquement constaté par l’URSSAF (maximum 6 mois ou 5 ans en fonction du type de manquement). Le rétablissement de l’accès au dispositif est conditionné à la régularisation de la situation par l’entreprise, notamment par la fourniture des pièces justificatives requises ou le paiement des sommes dues.
Consulter le décret n° 2024-1161 du 4 décembre 2024 : https://urls.fr/sv2wTQ