Ce secteur, profondément ancré dans la proximité et l’humain, a un rôle clé à jouer dans cette évolution. Mais les défis ne manquent pas.

Les défis actuels :

• L’impact environnemental des activités quotidiennes : déplacements fréquents des intervenants, utilisation de produits ménagers parfois nocifs pour l’environnement, consommation d’énergie dans le cadre des soins à domicile.
• Le manque de sensibilisation et de moyens : les équipes manquent souvent d’information et d’outils pour intégrer des pratiques durables.
• L’urgence sociale et écologique : les besoins grandissants des bénéficiaires coïncident avec la nécessité de réduire notre empreinte écologique.

Cependant, ces défis ne doivent pas être vus comme des obstacles, mais comme des opportunités de transformation et d’innovation.

Des solutions concrètes pour une transition réussie :

1. Repensons les déplacements :
   Les trajets des intervenants représentent une part importante de l’empreinte carbone. Encourager l’utilisation des transports doux (vélo, covoiturage, véhicules électriques) ou optimiser les plannings pour réduire les kilomètres parcourus sont des actions simples mais efficaces.
2. Utilisons des produits responsables :
   Favoriser les produits d’entretien écologiques, biodégradables et sans substances nocives peut réduire considérablement l’impact environnemental des services rendus.
3. Sensibilisons nos équipes et bénéficiaires :
   Intégrer des formations sur les gestes écoresponsables (économies d’énergie, tri des déchets, réduction des consommations inutiles) peut engager l’ensemble des acteurs du secteur dans une dynamique collective et positive.
4. Favorisons une transition juste :
   Cette démarche ne doit pas alourdir les charges financières ou la charge de travail des intervenants, mais plutôt leur offrir des outils, des formations et des conditions de travail plus valorisantes.

Pourquoi c’est essentiel ?

La transition écologique n’est pas seulement une obligation, c’est aussi une opportunité de valorisation pour un secteur souvent sous-estimé. Elle peut :

• Attirer des talents sensibles à l’écologie et à l’impact social.
• Répondre aux attentes croissantes des bénéficiaires, eux-mêmes de plus en plus sensibilisés aux enjeux environnementaux.
• Positionner les services à la personne comme un acteur engagé dans les transformations sociétales.

La vision de  Raphael Zanon, dirigeant sociétés de services à la personne et référent départemental 67/68 :

« Je suis convaincu que l’écologie et l’humain vont de pair. Dans les services à la personne, chaque petit geste compte. Ensemble, nous pouvons construire un secteur plus durable, qui protège à la fois notre environnement et les personnes que nous accompagnons. »