Examen du Projet de loi Plein emploi et impact pour les EAJE
Depuis plusieurs mois le projet de loi Plein emploi est examiné par le parlement. Après son examen par le Sénat il a fait l’objet d’un vote devant l’As…
Pour rappel, la loi du 8 avril 2024 portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir prévoit, entre autres dispositions, une expérimentation de différents modèles de financement des services autonomie à domicile dans dix départements (article 21). Cette expérimentation se déroulera de janvier 2025 à fin 2026.
Les modalités d’organisation, de mise en œuvre et d’évaluation de l’expérimentation devaient être définies par un décret d’application. C’est désormais chose faite !
En effet, le décret n° 2024-754 du 7 juillet 2024 relatif à la mise en œuvre de cette expérimentation a été publié ce-jour. Il prévoit notamment la publication par la CNSA d’un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) auquel devront répondre les départements qui souhaitent s’engager dans l’expérimentation. Ils seront ensuite sélectionnés par la CNSA.
Comme évoqué en commission Maintien à domicile, il est important, aux vues des objectifs de cette expérimentation, à savoir évaluer de nouvelles modalités de financement des services, que le maximum d’acteurs entrepreneuriaux intéressés par cette expérimentation puisse y candidater sous réserves bien entendu de la pérennité des modèles à expérimentés qui seront proposés par les départements volontaires.
La FESP, à travers ses référents intéressés, a déjà adressé un courrier à certains départements pour leur indiquer son aspiration à contribuer avec eux à cette expérimentation et notamment l’attention que ces expérimentations composent avec l’ensemble des acteurs des territoires dont notamment les entreprises. La FESP a également insisté sur l’importance, dans le cadre des modèles à expérimenter, que puissent être pris en compte tous les temps invisibles.
En ce sens, et lors de la commission Maintien à domicile, la FESP vous a fait part de deux scenarii potentiels de tarification, travaillés avec les adhérents volontaires, pouvant servir de base à la réflexion :
Le montant de l’APA doit intégrer, dans son enveloppe, un financement pour les temps de coordination qui représenterait 20% de cette enveloppe.
La coordination et les temps invisibles pourraient recouper :
Ce pourcentage pourrait être majoré d’un coefficient selon l’intensité des plans d’aide (GIR).
L’évaluateur définirait les volumes d’activités du plan d’aide devant être prestées en % par nature d’activité. Les structures auraient alors à définir la répartition des heures à réaliser avec les familles en respectant les pourcentages d’attribution. Les heures non pourvues, telles que définies avec la famille, permettraient de tenir compte des temps invisibles.
Afin de consolider ces deux propositions et ainsi pouvoir les porter auprès des départements pour qu’elles puissent être retenues dans le cadre des appels à manifestations d’intérêt quiseront publiés par les départements, une nouvelle réunion de travail spécifique a été organisée en ce sens.
Pour toutes demandes de précisions, vous pouvez contacter : frederique.loriol@fesp.fr
Consulter le décret du 8 juillet 2024 : https://urlz.fr/rdGN