Bonjour, pouvez vous vous présentez, s’il vous plait ?

Oui, je suis Véronique Bal. Je suis responsable d’une société d’intervenantes à domicile. Nous intervenons chez les particuliers pour le ménage et le repassage sur Nantes et la périphérie nantaise.

Ça fait longtemps que vous êtes chez Joker Liberté ?

Ça fait un peu plus de cinq ans maintenant.

Vous avez toujours travaillé dans le secteur des services à la personne.

J’ai toujours travaillé dans l’aide à la personne. .

Avant d’être chez Joker, vous faisiez quoi ?

J’étais responsable de secteur auparavant dans les autres sociétés où je travaillais. J’ai une longue expérience en tant que responsable de secteur.
J’aime mon métier, c’est un travail varié. On ne s’ennuie pas. Il n’y a pas de routine.  J’aime être sur le terrain pour aller voir aussi bien les salariés que les clients. C’est surtout ça qui me plaît, le contact et le rythme. On n’est pas toujours derrière un bureau. Et je manage une quinzaine de personnes.

Rencontrez vous des difficultés dans votre activité ?

Oui nous avons des difficultés pour le recrutement. C’est compliqué. On espère justement que ça va bouger avec la possibilité pour les migrants d’obtenir des titres de séjour pour les personnes qui signent un CDI. Nous fondons beaucoup d’espoir là-dessus.

Le président de la Fédération, Brice Alzon, a été auditionné récemment au Sénat avec d’autres fédérations (bâtiment, hôtellerie restauration, soins médicaux… ), dans le cadre du projet de loi pour l’immigration et ce système de cartes de séjour pour les métiers en tension. La FESP s’est positionnée évidemment en faveur d’un tel process pour aider tous les adhérents qui rencontrent des difficultés à recruter. C’est une des préoccupations majeures de la Fesp.

Sinon, je suis beaucoup en contact avec le Pôle emploi, avec les missions locales pour justement trouver du personnel.

Véronique Bal, comment voyez-vous votre rôle de référent à la Fesp ?

Etre référent, pour moi, c’est tout nouveau. j’aimerais aller à la rencontre des élus, être un peu une personne intermédiaire, être un relais. Parce que j’aime bien échanger justement sur tous les problèmes que nous rencontrons et trouver ensemble des solutions, trouver de l’inspiration aussi.

Je dois aussi faire la connaissance des autres adhérents pour créer une dynamique de groupe au sein de notre territoire. Par chance je suis associé à Nadège Beliarde. Nous allons fonctionné en binôme, ça sera plus pratique pour mettre en place des actions.

Nadège est adhérente à la Fesp depuis plus longtemps que moi. Nous aimerions mettre en place des groupe de discussion locaux pour échanger sur les difficultés que nous rencontrons dans notre métier mais aussi sur les bonnes pratiques à adopter.

L’étape du tour de France à Nantes est aussi une occasion de nous retrouver ou nous découvrir pour certains.