La nullité d’une rupture conventionnelle en raison d’un vice de consentement imputable au salarié produit-elle les effets d’une démission ?
Oui !…
Un employeur est tenu d’organiser des élections professionnelles pour mettre en place un Comité social et économique (CSE) dès lors que l’effectif de la structure est d’au moins onze salariés pendant douze mois consécutifs. Lorsqu’il est mis en place, les membres du CSE dispose d’heures de délégation pour assurer l’exercice de leur mandat de représentation du personnel.
Le nombre d’heures de délégation dépend de la taille d’effectif de la structure et du nombre d’élus. Ainsi, le temps consacré par les représentants du personnel à l’exercice de leur mandat s’impute sur leur contingent d’heures de délégation.
Les heures de délégation sont considérées de plein droit comme du temps de travail effectif et rémunérées comme tel à l’échéance normale de la paie. L’employeur ne peut pas mentionner dans le bulletin de paie les heures de délégation du salarié. Il doit les faire figurer dans un document annexe.
Par ailleurs, l’employeur ne peut pas refuser le paiement des heures de délégation même s’il estime qu’elles n’ont pas été utilisées conformément à leur objet sous peine de commettre un délit d’entrave. Il en est de même s’il conteste l’utilisation des heures de délégation en dehors du temps de travail du salarié ou le paiement d’heures supplémentaires à ce titre, si les nécessités du mandat le justifient.
En effet, si l’employeur souhaite contester l’utilisation des heures de…