3 questions à Pascal Andrieux, directeur engagements sociaux, sociétaux Malakoff Humanis
Partenaire de la FESP, Malakoff Humanis a été présent à nos côtés pour promouvoir nos actions en faveur de l’emploi des personnes handicapées
Dans le cadre du renouvellement de la convention Fesp/CNSA nous rencontrons des entreprises qui ont justement bénéficié de ce partenariat Apres une agence de SAP indépendante ayant bénéficiée d'une aide pour le renouvellement de matériel informatique et l'achat de logiciels, nous nous sommes entretenu avec Sandrine Nabet qui ouvre une agence franchisée à Marseille.
Sandrine : Je m’appelle Sandrine Nabet. Je suis en reconversion professionnelle. J’ai travaillé 30 ans en tant que salarié dans le secteur du médical, en tant que visiteuse médicale, puis après dans le secteur du maintien à domicile chez un prestataire de santé à domicile. En début d’année 2022, j’ai décidé de changer de direction et de faire un métier autour des personnes âgées, c’est ma passion. J’ouvre une agence de services à la personne dédiée aux seniors sous la franchise Coviva. Je suis donc actuellement en création d’entreprise sur le secteur de Marseille. L’ouverture de mon agence est prévue pour fin mars.
Sandrine : Pour diriger une agence de services à la personne, il faut avoir un niveau bac +3. Venant plus ou moins du secteur et n’ayant qu’un bac +2, je voulais apprendre le métier du médico-social et atteindre ce niveau bac +3 si indispensable pour être légitime.
J’ai rencontré différentes franchises, notamment Coviva qui permet d’ouvrir des agences de services à la personne, dédiée aux seniors, sous l’autorisation qui est donnée par le Département. De fil en aiguille Brice Alzon m’a parlé de la Fesp, et des possibilités de financement des formations. Je me suis inscrite chez ASKORIA, établissements bretons de formation aux métiers de l’intervention sociale à Rennes.
Etant à Marseille je suis cette formation en distanciel sur un an. C’est une formation longue et de bonne qualité avec un bon niveau d’enseignement, d’apport de connaissances et des intervenants pointus. Mais les frais étant conséquents, j’ai dû chercher des financements. Une partie est prise en charge par le CPF et le reste par la convention FESP/CNSA.
Sandrine : Nous avons deux fois 2 h de cours par semaine et à la fin, un mémoire fin juin et en juillet la soutenance.
il y a quatre modules, c’est hyper complet. Premier module, c’est concevoir et développer une prestation de service. Deuxième module, c’est management et gestion des ressources humaines. Le troisième module est centré sur la gestion économique, financière et administrative et le quatrième module sur la conduite de projet (pour mettre en place un projet d’établissement, notamment pour obtenir les autorisations, les agréments, et caetera )
Pour le mémoire, nous sommes associés à un tuteur, nous sommes bien suivis et c’est très bien structuré. Nous sommes une promotion de dix personnes mais je suis la seule à être en création d’entreprise.
Sandrine : oui, j’ouvre fin mars. je vais commencer avec les activités de confort qui sont pas soumis à l’autorisation mais simplement à la déclaration. Il y a des départements qui, du moment où on est en formation, accepte quand on effectue les prestations qui relèvent de l’autorisation. D’autres ne l’autorisent pas ce qui est le cas dans les Bouches-du-Rhône. Nous n’avons pas le choix
Sandrine : Moi je dis merci. Ce sont des partenariats hyper efficaces et qu’il faut absolument maintenir. D’ailleurs, je l’ai déjà dit à Nicolas Rousseau que j’ai vu aux Assises nationales puisque j’étais une invitée Coviva.
Sandrine : Merci vous aussi. Au revoir.