Test pour le pré-référentiel « Qualité Petite enfance »
En complément du mail envoyé le 22 juillet dernier (CF ci-dessous) faisant état des travaux ministériels en cours sur le Pré référentiel « Qualité Peti…
L’article L.313-14 du Code de l’action sociale et des familles prévoit les modalités de « contrôle administratif et mesures de police administrative » pouvant être mises en place en cas de défaillances ou dysfonctionnements constatés dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux.
Il prévoit notamment :
Par ailleurs, s’il n’a pas été satisfait à l’injonction dans le délai fixé et tant qu’il n’est pas remédié aux risques ou aux manquements en cause, l’autorité compétente peut prononcer, à l’encontre de la personne physique ou morale gestionnaire de la structure, une astreinte journalière et l’interdiction de gérer toute nouvelle autorisation relevant de ladite autorité.
L’astreinte journalière, dont le montant est proportionné à la gravité des faits, ne peut être supérieure à 1 000 euros par jour.
Un décret en date du 9 août 2023 prévoit les modalités de mise en œuvre des astreintes journalières et des sanctions financières prononcées en application de l’article L.313-14 du Casf.
Il prévoit que lorsque l’autorité compétente envisage de prononcer, à l’encontre d’une personne physique ou morale gestionnaire d’un établissement, service ou lieu de vie et d’accueil, une astreinte journalière, une décision faisant obstacle à la délivrance de toute nouvelle autorisation de gestion relevant de sa compétence ou une sanction financière, elle doit :
L’autorité compétente fixe un délai, qui ne peut être inférieur à 8 jours, pour satisfaire à ses demandes.
La décision, mentionnant les voies et délais de recours, doit être notifiée à la personne concernée. Elle doit indiquer la nature des faits constitutifs du manquement et, le cas échéant, le montant de l’astreinte journalière, la durée de l’interdiction de gérer toute nouvelle autorisation relevant de sa compétence et le montant de la sanction financière prononcée ainsi que ses modalités d’acquittement. Cette décision est transmise sans délai au représentant de l’Etat dans le département.
L’astreinte journalière court à compter d’un jour franc suivant la notification de la décision, jusqu’au jour de la régularisation des faits ayant justifié son prononcé. L’autorité compétente procède à sa liquidation au moins une fois par an. Elle doit transmettre, sans délai, au représentant de l’Etat dans le département la décision liquidant l’astreinte.
Ce décret prévoit également les modalités relatives à l’émission des titres de perception en vue de leur recouvrement.
Consulter le décret du 9 août 2023 relatif aux modalités de mise en œuvre des astreintes journalières et des sanctions financières prévues à l’article L.313-14 du Casf : https://urlz.fr/nhl4
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