Obligation de sécurité : l’employeur doit avoir conscience du danger
Tout employeur doit, eu égard de l’obligation de sécurité, mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour protéger et préserver la santé physique…
La FESP est particulièrement attachée à la professionnalisation du secteur de la petite enfance et à ce titre, depuis 2015, elle œuvre activement auprès des pouvoirs publics (Elysée, Matignon, Défenseur des droits, Chancellerie, Ministère des Solidarités, etc.) afin qu’il puisse y avoir au niveau du secteur un contrôle effectif des antécédents judiciaires des professionnels qui interviennent auprès des enfants au-delà du contrôle de l’extrait numéro 3 du casier judiciaire.
A la suite des actions de la FESP, cette mesure a été reprise dans la « Loi relative à la protection de l’enfance » publiée le 7 février 2022 (dite Loi Taquet). Cette loi prévoit l’obligation d’un contrôle préalable du bulletin numéro 2 du casier judiciaire des professionnels de la petite enfance et de la non-inscription de ces derniers au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijaisv).
Ces modalités de contrôle, qui pour le volet numéro 2 du casier judiciaire et la non-inscription au Fijais V ne peuvent être réalisés que par des administrations ou autorités judiciaires compétentes, devaient être précisées par décret. En ce sens, et depuis 2022, la FESP représente les entreprises de Garde d’enfants à domicile, des Crèches et micro-crèches au sein d’un groupe de travail spécifique piloté par le Ministère des Solidarités sur le sujet afin de s’assurer de la mise en œuvre effective et simple en termes de délais et de contraintes RH pour vos structures.
Ces travaux ont abouti à la publication…