Recommandation de Net-entreprise sur la déclaration du « CDD multi-remplacement » en DSN
Pour rappel, un employeur peut recourir à un CDD pour le remplacement d’un salarié absent ou dont le contrat de travail est suspendu. En principe, un CDD ne…
Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) correspond au salaire horaire minimum légal en dessous duquel un employeur ne peut pas rémunérer ses salariés, quelle que soit la forme de leur rémunération.
En principe, le Smic est revalorisé au 1er janvier de chaque année en tenant compte de :
En ce sens, et aux vues des récents éléments sur l’indice des prix, le Smic devait évoluer au 1er janvier 2025.
Or, et dans le cadre du discours de politique générale du 1er Ministre, Michel BARNIER, tenu hier à l’Assemblée nationale devant les députés, le 1er Ministre a indiqué que le gouvernement allait procéder à la revalorisation du Smic de manière anticipée au 1er novembre 2024 et non au 1er janvier 2025 comme prévue initialement.
Le 1er Ministre a justifié cette revalorisation anticipée du Smic par la volonté d’œuvrer dès à présent en faveur du pouvoir d’achat des ménages.
Ainsi, à compter du 1er novembre prochain le montant du Smic horaire brut sera fixé à :
En cette période d’examen budgétaire (PLF et PLFSS), la FESP reste pleinement mobilisée auprès des décideurs publics (gouvernement, administrations, parlementaires, etc.) pour la défense et le développement de vos structures en portant une nécessaire stabilité fiscale et réglementaire pour le secteur.
La FESP demande également, et notamment pour les activités Petite enfance et Maintien à domicile, la prise en compte de la hausse du coût de la vie et du travail à travers une revalorisation significative des allocations versées aux familles et la capacité pour les structures de répercuter les dépenses dans leurs prix.
La FESP ne manquera pas de vous informer dès la publication de l’arrêté fixant la hausse du Smic au 1er novembre 2024.