Santé au travail : le rendez-vous de liaison
Un outil d'anticipation durant un arrêt.…
Je travaille depuis 2019 chez Vivat, entreprise de services à la personne, organisée en équipes autonomes dans le Nord qui emploie 200 salariés (125 ETP). Ma fonction, au sein du service RH, consiste à réaliser toutes les tâches administratives en RH dès l’entrée d’un nouveau salarié, le suivi dans de son parcours, la gestion de la formation et la paie. J’ai intégré l’entreprise en janvier 2019, après une reconversion professionnelle qui m’a conduit à préparer une licence en RH puis un Master RRH en contrat de professionnalisation à la SNCF.
J’ai une particularité moi-même, j’ai une reconnaissance de travailleur handicapé. Je considère que le handicap ne doit être un sujet tabou.
On ne devrait pas avoir besoin de mettre en place une politique spécifique pour intégrer des personnes en situation de handicap. Les personnes handicapées sont comme tout le monde. Bien évidemment, le handicap peut prendre des formes différentes, il y a celui qui est visible et d’autres moins, il y a des handicaps plus lourds que d’autres pour lesquels il est nécessaire d’apporter une réponse avec un aménagement du poste de travail.
Je pense que les personnes en situation de handicap ne sont pas à catégoriser. Elles apportent leur particularité, elles sont des richesses pour l’entreprise et non pas comme on peut le voir ou l’entendre, ici et là, synonyme de déficience. Il est nécessaire de changer de regard, de chercher à mieux connaitre leur handicap, afin de leur ouvrir les portes de l’entreprise, pour une meilleure intégration professionnelle. Très souvent, les personnes en situation de handicap sont les mieux placées pour proposer elles-mêmes des solutions qui leur permettront de s’adapter au poste de travail.
J’associe le système d’obligation à un système de « bâtonite », basé sur un comptage arithmétique, au détriment de la qualité et la valorisation de l’individu. Je pense qu’il faut replacer l’humain au centre et miser sur la qualité, en mobilisant tous les acteurs. Bien sûr, il est nécessaire de pénaliser les entreprises qui resteraient récalcitrantes.
Les entreprises sont dépendantes des salariés : en effet, les salariés non aucune obligation de faire savoir leur RQTH. En le sachant, ils disposeraient d’un meilleur suivi (visite médicale tous les deux ans…). Il faut accentuer, installer un véritable dialogue au sein de l’entreprise.
Chez VIVAT, nous maintenons notre action d’accompagnement, en totale cohérence avec notre modèle organisationnelle.