Profil FESP : Sarah Mawene, co-fondatrice des micro-crèches « Les Jeunes Pousses »

A l'occasion de la semaine nationale de la petite enfance, nous faisons un zoom sur les micro-crèches. Sarah Mawene partage son expérience personnelle, point de départ de la création des micro-crèches "Les jeunes pousses".

Qui êtes-vous ?

Sarah Mawene, 39 ans, co-fondatrice et directrice générale des micro-crèches Les Jeunes Pousses. D’origine anglaise, je suis arrivée en France en 2011.

 

Quel est votre parcours professionnel ?

J’ai travaillé dans le monde de la petite enfance pendant plusieurs années en tant qu’auxiliaire de puériculture avant de faire mes études pour devenir institutrice. J’ai exercé dans une école maternelle à Manchester avant de venir vivre en France. En 2011, nous attendions un heureux évènement avec mon mari, l’arrivée de notre fils en 2012. C’est à ce moment-là que nous avons constaté un réel manque de place en crèche. Nous n’avons pas trouvé de mode d’accueil qui répondait à nos besoins et nos souhaits en tant que jeunes parents. Nous avons donc décidé de créer notre première micro-crèche qui a ouvert ses portes en 2014.

La pédagogie de nos micro-crèches se base sur 4 axes principaux : l’éco-responsabilité, l’éveil à l’anglais, la langue des signes et l’éveil sensoriel (approche Snoezelen).

Notre groupe fête ses 10 ans cette année avec 40 micro-crèches, toutes situées dans le secteur Grand Ouest. Aujourd’hui, nous accompagnons plus de 200 entreprises dans la mise en place du service de crèche pour leurs collaborateurs. Le groupe Les Jeunes Pousses emploie plus de 200 salariés professionnels de la petite enfance, tous diplômés.

 

En cette semaine de la petite enfance, quels sont les grands combats de ce secteur ?

Un des grand combat du secteur est la valorisation des métiers du secteur de la petite enfance. Nous devons rendre ces métiers plus attractifs.  Les professionnels de la petite enfance ont une mission indispensable dans les 1000 premiers jours de l’enfant en l’accompagnant dans son développement, son éveil, son épanouissement et son bien-être.
Il est indispensable de penser l’accueil en termes de qualité afin que les enfants de 0 à 3 ans puissent s’épanouir dans des lieux adaptés à leurs besoins. Il faut proposer des parcours de formation adaptés tout au long de la carrière des professionnels,  proposer des rémunérations justes à la hauteur des missions des professionnel de la Petite Enfance, sans distorsion de concurrence entre les différentes structures et disposer d’établissements spacieux et aménagés pour un accueil optimal.

 

Comment avez-vous connu la FESP et qu’est-ce qui vous a décidé à la rejoindre ?

Avec la rencontre de son ancien président avec qui nous avons pu partager une discussion franche et sincère, et sur laquelle nous étions en accord sur nos valeurs et le message que nous souhaitions porter auprès de la Petite Enfance.

 

Si vous deviez recommander à un chef d’entreprise de rejoindre la FESP, quel serait votre argument choc ?

La FESP apporte un soutien et une vision à l’ensemble de la filière Petite Enfance et du service à la personne en général. C’est une fédération d’ouverture qui accorde de l’importance à tous les acteurs des filières et leur permet de faire entendre leur voix. La FESP adopte aussi une position juste à l’endroit des adhérents qu’elle représente, en attachant une grande importance à apporter des améliorations continues aux différentes filières. La voix de la FESP porte auprès des institutions et reconnue comme un acteur incontournable dans les différents débats qui la concerne. Le service juridique nous accompagne au quotidien sur les différents sujets liés au droit social et des actualités juridiques.

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